- galuchat
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• 1762; nom de l'inventeur♦ Produit de maroquinerie préparé à partir de la peau de certains poissons sélaciens (squale, raie), utilisé pour couvrir des gaines, des étuis, etc.galuchatn. m. Peau de raie ou de requin, tannée et préparée pour la reliure, la maroquinerie, etc.⇒GALUCHAT, subst. masc.Peau de certains poissons, raies ou squales, qui après traitement et teinture sert à gainer des objets de maroquinerie, des bibelots, des meubles. Un nécessaire de toilette en galuchat. Vous regardiez cette édition italienne de Longus... C'est en galuchat, c'est très rare (H. BATAILLE, Maman Colibri, 1904, p. 10). Je viens de la vente Dorgenne — une merveille! La chambre à coucher en galuchat, de Leleu — quinze mille francs (BERNANOS, Mauv. rêve, 1948, p. 934) :• Le chagrin est fort ancien! Aujourd'hui, les gainiers préfèrent se servir de galuchat. Le galuchat est, comme vous le savez sans doute, la dépouille du raja sephen, un poisson de la Mer Rouge (...) : entre le galuchat et le chagrin, il y a, monsieur, toute la différence de l'océan à la terre...BALZAC, Peau chagr., 1831, p. 232.— P. anal., rare. Ce qui a l'aspect et/ou la couleur du galuchat. À côté de M. Le Sénéchal, dont les falaises sont recouvertes de galuchat, M. Masure fait jouer sur une mer qui papillotte un horizon tatoué par des bavures de couleurs rouges (HUYSMANS, Art mod., 1883, p. 38).Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1755 galucha (Nouvelles Archives de l'Art Français, Année 1884, 207). De Galuchat (mort en 1774), inventeur d'un procédé de préparation des peaux de certains poissons. Fréq. abs. littér. : 10.
galuchat [galyʃa] n. m.ÉTYM. 1762; nom de l'inventeur, mort en 1774.❖♦ Produit de maroquinerie obtenu après traitement de la peau de certains poissons sélaciens (squales, raie). || Le galuchat sert à couvrir des gaines, des étuis. || Le galuchat remplace le cuir pour beaucoup d'articles de gainerie. || Galuchat à gros grain, à grain fin.1 Aujourd'hui les gainiers préfèrent se servir de galuchat. Le galuchat est, comme vous le savez sans doute, la dépouille du raja sephen, un poisson de la mer Rouge (…)Balzac, la Peau de chagrin, Pl., t. IX, p. 193.♦ Par comparaison :2 Et l'homme avait là-dedans comme le physique de son costume. L'éreintement des traits, des poils blancs dans sa barbe rare et noire, des plaques près des oreilles, sur le cou, rouges et grenées comme du galuchat (…)Ed. et J. de Goncourt, Manette Salomon, p. 384.
Encyclopédie Universelle. 2012.